J’aime ces moments où l’on se cale au fond d’un siège et où l’on s’oublie, le temps d’un déplacement.
Le temps de s’abandonner à un « voyage », on parcourt le temps et l’espace en oubliant le miracle de cette translation.
Pourtant, le temps et l’espace sont sous vos yeux.
Les paysage défilent sans qu’on y accorde de l’attention.
Le temps se fait sentir, au détour d’une page qu’on tourne, d’un estomac qui grogne ou d’une petite sieste trop courte.
Et le temps de ce « voyage », on oublie où l’on est et ce que l’on fait.
Nous ne sommes nulle part.
Nous étions ici et nous serons là bas.
Entre temps… rien… si ce n’est le voyage.
Alors évidemment, il y a ces mécréants qui n’y comprennent rien et braillent dans leur téléphone, s’agitent sur leurs documents, se tournent et se retournent encore, en demandant si « on est bien arrivés ? ».
Mais toi lecteur attentif, tu sais.
Je viens de te donner la clef !
Oublie le temps et l’espace, profite. Goute ce sentiment d’abandon et de translation.
Le temps du voyage, c’est le temps pour s’oublier.
Joli article, on s’y croirait, l’espace d’un moment de lecture, dans cet entre 2 magique …
[…] et de ressentir uniquement l’abandon du quotidien (voir ce que je pense du « temps du voyage » sur mon autre blog […]