Ainsi va la vie…
Voici un extrait de discution que je tiens actuellement sur un forum. Bizarrement c’est un truc que je gardais en moi depuis un bout de temps sans vraiment comprendre ce que c’était. Et puis c’est sorti d’un coup, tout seul. Preuve que ça a assez mûrit?
“Ancienne catholique pratiquante j’ai déjà effectuée deux trois retraites dans des couvents ou monastères à l’occasion de périodes de réflexion.
Or, ces temps ci, j’ai envie d’aller y retourner 3-4 jours. Avoir une petite cellule au zen ascétique, une porte qui donne sur un cloître minuscule, des journées réglées sur les messes et même …. Même une petite discutions avec les sœurs chargées des invités, du genre “je crois pas en ton dieu mais j’aime bien ce que t’a fait de son enseignement”.
Pourtant, j’ai comme un malaise a l’idée d’aller “squatter” le calme d’un dieu que je ne revers pas. On peut pas dire que je l’ai renier, on peut pas dire que j’y crois toujours mais… peut être la superstition… peut être la pression de la famille … ou tout simplement la peur de “s’il était vrai, lui?”
Alors, (j’en viens au fait), quel est votre avis sur le fait de se faire une place dans les moutons d’un dieu qui n’est le votre? Voir, que penser vous d’aller vivre dans “la maison” d’un dieu qui n’est pas le votre?
(Ceci que vous ayez un Dieu ou pas.)”
Bon, bref, tout ça pour dire qu’avec le printemps il y a des idées et des besoins que j’ai mûrit cet hiver qui commence à prendre une forme plus matérielle et dont mes pensées accouchent en série.
D’abord il y a ce besoin de plus en plus intense de spiritualité? D’habitude c’est si qqch. ne va pas, mais là, dans l’ensemble tout va. Alors est ce juste pour combler un vide, un ennuis?
Ensuite il y a ce besoin de retour vers ce qui m’a permis de mûrir en l’abandonnant. Pourtant, s’il y a eu la nécessite de larguer ça pour permettre un meilleurs envol j’ai envie désormais de le récupérer et de le hisser avec moi, tout simplement parce qu’il le mérite et … aussi parce qu’il me manque.
Et enfin y a ce mélange d’énergie bouillonnante et d’ennuis profond qui me lâche plus. A croire que je ne sais pas ce que je veux faire… J’hésite entre reprendre cette vie trépidante qui m’évite de trop réfléchir ou cette vie de replis qui m’évite d’agir…