Comment expliquer le cauchemard de sentire cette bete sournoise vous tourner autour, profiter de l”angoisse qui vous etreind comme d”une route dorée pour bondire dans votre crane et s”emparer de votre esprit en le jettant dans un coin et prendre vos commandes?
Comment expliquer le moment où l”on devient simple spectateur de soit, où la folie devient la regle et la conscience une simple petite chose enfermée dan un coin de la tete? Se voir hurler que l”on veut mourrire, saisir les lames et vouloir se taillader les bras jusqu”a ce que ce sang s”ecoule. S”efondrer sur le sol en se sentent anehentie au plus profond de ce qu”on est. Se sentire desesperement seule et trop lasse pour essayer de faire comme s”il on avait des amis.
C”est ce que j”ai ressentit cette nuit où il n”est pas rentré. Et l”autre nuit où il ne rentrait toujours pas et qu”il ne se manifestait pas…
je suis brisée par ses silences. par ses paroles selon lesquelles ça n”aurrait rien changée.
Mais si seulement il avait dit rester là bas, aurais je bondit comme ça a chaque bruit de voiture dans la rue? aurrais je vecu ce sentiment brisant qu”il m”avait totalement abadonné et que je ne le reverais jamais? aurrais je eut ces crises de remords compulsif où je l”imaginais dans la carcasse de la voiture qui s”est craché lundi soir? aurrais je laissé la folie me submergé une fois de plus?
j”en doute. tout comme je doute qu”il ait vraiment compris ce que je lui ait dit. je n”attend pas de lui un choix pour l”instant, je ne compte pas lui faire subir mes angoisses. Je le laisse la voir ou l”appeller si cela peut l”aider.
Je ne veut plus le gerer, je veut essayer de me gerer moi meme.
orsque je pleure cette semaine ce n”est pas pour lui, mais pour moi…
Tout ce que je souhaite pour les quelques jours restant c”est qu”il arrete de se prendre la tete et par la meme me prendre la tete. Je veut juste qu”il soit là, pres de moi, et qu”il se contente d”etre aussi heureux qu”il puisse etre.
Je demande juste quelques jours de bohneur avant d”avoir a affronter le serpent dans le miroir…je demande une treve, de la tendresse et quelques minutes de bohneur, si tant est qu”il puisse encore