Dernièrement, j’ai croisé plusieurs fois une affiche dans la rue. Le visuel m’a interloqué. A la suite de ça on m’a donné le flyer en rapport. Il présentait une nouvelle pièce de théâtre. Je me suis rendue compte à cette occasion que je n’avais pas mis les pieds dans un théâtre depuis que j’ai déménagé. Et même alors, la dernière pièce que j’ai vue doit remonter à novembre dernier. Peut être était il temps de s’y remettre.
Quand j’ai vu sur le dit flyer que la pièce était basée sur des textes d’Oscar Wilde et de Lewis Carroll, j’ai tout de suite su que j’irais voir « Corps étrangers ».
On s’est donc lancé sans savoir vraiment où on mettait les pieds et c’est l’esprit très curieux qu’on est entrés au théâtre Clavel dimanche soir.
On a assisté à un festival des plus étrange. Si vous vous demandiez ce que donne le mélange « d’Alice au pays des merveilles » et « Le portrait de Dorian Gray », un jour de Gay Pride sous LSD avec de la musique à fond, « Corps étrangers » sera sans doute un début de réponse.
Attention, ne prenez pas peur par cette description. Car cette pièce est un vrai moment de délice qui fusionne le goût des grands textes sondant la psyché humaine, et la vitalité complètement délirante de la culture gay et arty.
Le début laisse un peu songeur, puis on entre petit à petit dans un festival ivre; les yeux et les oreilles servent de véhicule pour faire voyager l’esprit dans tout les sens, ça pétille. Au fur et a mesure de la pièce on est projeté dans plusieurs textes, plusieurs pièces. Les acteurs se contorsionnent, dansent, se déhanchent, se déguisent, parlent en anglais, s’embrassent, s’habillent, déclament, se dénudent. On y croise la comédie musicale, le théâtre dramatique, David Bowie…
Bref, il serait difficile de tout vous décrire.
Tout au long de l’avancement de la pièce on se demande si on va finir par aimer à force de rebondissements qui ne cessent de vous surprendre. Moi je suis sortie conquise. Je pense que c’est la pièce la plus funky que j’ai vu, et pourtant je trouve qu’elle met parfaitement en valeur les textes qu’elle utilise.
Vraiment, à découvrir avant qu’elle ne déplace le tout Paris !
Théatre Clavel : 3 rue clavel, 75019 Paris – réservations : 01 42 38 22 58
Ta description de la pièce de théâtre (même si elle est légèrement farfelue) me donne envie d’aller voir ce spectacle…
Touwity »
Faut voir le spectacle pour comprendre je pense ^^
C’est de cette pièce que tu m’avais parlé? En tout cas j’aime beaucoup ta description. Moi aussi faudrait que je trouve le temps d’aller au théâtre.
Ben moi rien que l’affiche me donne envie… elle est magnifique.
Sekhmet »
N’est ce pas hein ^^ Et le flyer est dans le même genre mais avec la jeune femme repliée sur elle même.
Raaah ça faisait trois plombes que je cherchais à quoi me faisait penser ce visuel. A ca en fait : http://www.lafraise.com/contest.php?op=lafraise_submission&lang=fr&submission_id=109458
un fan de la pièce et de Mononokéimé peut-être 🙂
Rah ta description donne super envie!
Si tu aime ce type de melange je te conseille de gueter les procains travaux de Mark Tompkins (http://www.idamarktompkins.com/?q=fr/actualites), c’est dans le meme style (enfin de ce que je comprends dans ton billet) et c’est vraiment tres bon.