Ne regarder pas votre écran comme ça, nous sommes tous concerné par ce problème au combien humain et de l’empreinte écologique qu’engendre la défécation. Car si vos intestins se délaisse régulièrement de déchets pas trop polluant* le fait d’essuyer méthodiquement votre popotin crée par contre une source importante de pollution.
Car oui ami déféquant, par cette manie de s’essuyer le trou de balle après usage tu utilise en moyenne treize kilo de papier toilette par an, soit 3,7 milliard de rouleaux avec le reste de tes amis humains.
Certes dit comme ça ça vous frappe pas réellement. Sachant qu’un paquet de douze rouleaux premier prix pèse 800 grammes fait le calcul et tu découvriras que tu utilise près de 200 rouleaux par ans. Tout ça pour le confort hygiénique que nos petites fesses (ou du moins ce qui se trouvent entre les deux fesses).
C’ets déjà pas mal question quantité de papier. Le WWF expliquant ainsi que chaque jour 270 000 arbres sont abattu pour ce frotter les fesses.
Et je ne vous parle ici que de la matière première trucideuse de pauvres arbres qui n’avait rien demander d’autres que d’héberger des petits écureuils facétieux et sentir le vent entre leur feuille.
Car reste que pour faire un beau rouleau de papier blanc et doux au contact on va y ajouter du chlore et plein d’autre petit produits chimiques (adoucissant, épaississant, parfums, etc) qui viennent polluer l’eau de fabrication et les eaux usée lors de la décomposition. Et dire qu’on va poser tout ça au contact de notre délicat petit anus…
Bref pourquoi est ce je viens vous faire chier (désolée il fallait que je la face) avec cette leçon de moral?
Parce qu’en utilisant du papier « pas blanc » on réduit grandement l’utilisation de chlore.
Parce qu’en utilisant du papier non parfumé on réduit l’utilisation de parfums de synthèse et les mise en contact de produit chimique avec votre anatomie plus que personnelle
Parce qu’en utilisant du papier toilette composé de fibre recyclée on réduirais d’un tiers minimum l’abattage de nouveau arbres pour fabriquer du PQ
Et puis mince c’est sympa à écrire un article sur le PQ, presque aussi sympa que les 625 millions d’euros que rapporte le papier à s’essuyer l’anus en France chaque année…
*(attention: si vous etes sous traitement médical vos « bonzes » ne doivent pas etre laissé dans la nature)
J’ai eu peur un instant que tu nous déconseilles l’utilisation du PQ 😉
… Là je me fais toute petite. pourtant assez informée et concernée par tout ce qui touche à l’écologie, je n’en reste pas moins une immense consommatrice de PQ… On me somme d’ailleurs que pour réduire la consommation, il faudrait que j’apprenne à replier les feuilles…
Au delà d’avoir bien ri en lisant ton article, tu soulèves là un problème quotidien finalement assez fondamental. Le respect de l’environnement passe par ce genre de petit geste…
Une bonne solution sinon: se mettre aux chiottes japonaises, avec petits jets et tout le tralala…
@Delphine:
Si deja cet article permet au gens de se poser la question du nombres de feuilles utilisées alors il aura servi à quelque chose 😀
moi je vais dans ma cabane au fond du jardin …
En moins de trois heures, c’est le deuxième article que je lis dans ce domaine… quoique, nuance, l’autre était plutôt pipi-caca. A croire que vous vous êtes donné le mot. Bon je crois que je vais me coucher.
ho la vache!!! tout mes efforts réalisés pour ne pas gaspiller sont anéantis par mes intestincs :'(
et sinon comme le dit Delphine, la solution c’est les chiottes japonaises : hop un pitit jet dans l’anus et ça repart 🙂
Il y a quelques mois Sheryl Crow avait voulu sensibiliser le public sur ce thème. Elle affirmait que 2 feuilles suffisaient pour la petite commission et 4 pour la grosse je crois… Ou moins même, je ne suis plus très sûre. Et bien l’air de rien maintenant je fais très attention et j’en utilise le moins possible! 🙂
@grandmechantloup:
Je suis pas sûre que gaspiller de l’eau potable pour ça soit plus ecologique. Tout simplement parceque cette eau sera recyclée chimiquement ou gaspillée purement et simplement.