Depuis mars 2008 je vis à Paris, et depuis je fais des choses « à la parisienne »:
– Le « gens » (comprendre individu lambda ayant la particularité de se fondre dans la masse des gens) est partout et j’ai fini par apprendre à composer avec lui. Comprenez que j’ai fini par faire comme tout le monde : je l’ignore jusqu’à ce que je lui rentre dedans ou qu’il me marche sur les pieds.
– Je peux choisir de prendre un verre à chaque fois dans un bar différent avec la possibilité de ne jamais revenir dans le même. Dans les faits je n’en fait rien puisque du moment où j’ai accroché avec un j’y reviens régulièrement, mais je cherche d’autres perles rares à coté. Alors qu’à Grenoble… et bien j’étais toujours dans les mêmes.
– Maintenant, je déteste les pigeons « comme tout le monde » : c’est sale, grouillant et je suis sûre que c’est plein de parasites. En plus ça s’amuse à te faire peur en te fonçant dessus avant d’atterrir. Les pigeons c’est mal !
– Quand je vois quelqu’un jeter un papier dans la rue je ne l’apostrophe plus pour lui dire qu’il y a des poubelles. J’ose tout juste les fixer du regard pendant cinq minutes quand ils font de même sous le siège du métro. J’ai tellement été insultée sans qu’ils ne ramassent ce qu’ils viennent de jeter que je n’ose plus…
– Quand je veux traverser à un passage prioritaire je n’attends plus sagement que des voitures freinent, je leur force le passage puisque je suis prioritaire histoire de leur montrer qu’ils n’avaient qu’à respecter les 50km/h.
Inutile de le dire… Je crois que je commence à faire ma tête de veau de parigot ^^