C’est l’heure de la chronique Save My Brain et pour rester dans le créneau estival je suis partie sur le thème: je n’ai pas essayé pour vous … les vacances dans les îles.
Oui je sais, c’est l’été. J’avais effectivement remarqué que tout le monde n’avait que les mots « vacances », « congés », « soleil », et « bord de mer » à la bouche. Et comme si ce n’était pas suffisant, j’entends aussi parler « agence de voyage », « avion », « plage » et « cocotiers ». Comme si l’été était forcement synonyme de sable fin et d’eau turquoise…
Alors que moi, petite prolétaire parisienne, je n’ai pas prévu de partir cet été. Une idée que je trouvais au début très originale (bien que dictée par des nécessités financières) et qui commence à me faire grincer des dents. Car à fréquenter mes amis depuis trois semaines, j’ai l’impression tenace d’être hors contexte, et limite inculte à ne pas savoir faire la différence entre les Maldives, les Canaries et l’Indonésie. On dirait que toute la classe moyenne supérieure s’est donnée comme raison d’être de partir dans les îles cet été. Et cela me renvoie obstinément à mon incapacité à supporter les vacances balnéaires et à avoir un vrai « budget vacances ». C’est décidé donc, le prochain qui me demande sur quelle plage je vais cet été je lui fais la démonstration du « pourquoi c’est nul d’aller dans les îles ». (Même si c’est de la mauvaise foi).
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Ha ouais ? C’est nul les îles ? Ha ouais ?
Ben tiens. On m’y reprendra, hein.
@Francis:
Françis, on parlais des îles exotiques… bien sûre qu’on veux bien retourner à Bréat. Et même que j’arrêterais de dire que c’est moche la mer à marée basse :p