Cette note un peu fourre-tout sur la Corée permettra de donner des conseils en vrac, le genre qui ne font pas un article complet à eux seuls, et qu’on ne sait pas trop où caser.
Argent :
Si vous ne restez pas à Séoul pendant l’ensemble de votre séjour il faudra penser à préparer votre porte monnaie pour le voyage. Car si les distributeurs de cash se multiplient, ils n’acceptent qu’assez rarement la visa ou la mastercard. Il y a même de fortes chances que vous ne trouviez pas de distributeur en dehors des grandes villes. Et même en ville, il faut trouver une « grande banque » (banque nationale ou régionale) pour espérer y trouver un cash-back international. Ces établissements se distinguent par la mention « international change » (parfois écrit en tout petit sur leur devanture, soyez attentif).
L’autre solution consiste à entrer dans le pays avec une forte somme d’argent et d’échanger celle-ci sur place en une ou plusieurs fois. Les grands sites touristiques ont souvent un petit bureau de change à proximité. Mais en dehors de Séoul ou des quartiers commerçants de Busan, je vous recommande de prévoir à l’avance : même si le cout de la vie est bas (pour nous), se retrouver en manque de cash en pleine province peut se révéler désagréable.
Les musées :
Nous n’en avons visité que quelques-uns, mais quelques caractéristiques générales semblent déjà se dégager :
- Les musées ne coutent généralement pas cher (2000 ou 3000 won par personne, soit généralement moins de 2€)
- A l’intérieur les grands panneaux explicatifs sont souvent traduits en anglais mais c’est extrêmement rare que ce soit le cas pour les cartels des objets
- Les explications sont souvent frustres ou de peu d’intérêt. Si vous avez la possibilité prenez un guide!
- Les coréens semblent préférer les petites vidéos aux textes pour les explications. Vidéos le plus souvent en coréen, bien sûr. (Oui, c’est normal, mais ça ne nous aide pas.)
- A notre grande surprise nous avons découvert que les coréens sont très bruyants et indisciplinés dans un musée. C’est vraiment surprenant et peu propice à la concentration
La langue :
Les coréens, au risque de vous surprendre, parlent coréen. Ils ont un alphabet qui leur est propre, le hangûl, qui est facile à apprendre et qui vous permettra une lecture plus facile des panneaux et des menus dans les restaurants. Ceci dit, une bonne moitié de la population (surtout les jeunes et ceux au contact des touristes) parle assez anglais pour vous donner au moins des renseignements de base, et les autres sauront se faire comprendre s’il y en a vraiment besoin. Les marchands, par exemple, sont tous équipés d’une calculette pour vous indiquer rapidement et sans erreur combien coutent les articles qui vous intéressent.
Les coréens manifestent souvent une envie de communiquer avec les européens, même quand ils ne parlent pas anglais. Nous avons déjà eu des conversations de sourds (eux en coréen, nous en anglais puis en français quand nous capitulions) avec des gens qui voulaient absolument nous montrer combien ils étaient contents de nous voir en visite chez eux. Ceux qui parlent anglais sont souvent curieux de vous parler et veulent savoir si vous appréciez votre séjour. Outre le fait que ce sujet de conversation est évident, je crois qu’ils aiment leur pays et sont très heureux qu’on s’intéresse à leur culture. Apprendre quelques mots de base en coréen peut vous aider malgré tout à faire comprendre le plus urgent.
Les guides :
Pour se préparer à la Corée, nous n’avons utilisé que 2 guides.
Le petit futé d’une part (car nous avions besoin d’adresses), et le guide de l’office du tourisme coréen à Paris, parce qu’il était beaucoup plus détaillé en ce qui concerne Séoul.
Pour faire face à un éventuel problème de langue, nous avons aussi pris un guide de dialogue, mais nous ne nous en sommes jamais servi. Ce qui sert par contre c’est l’alphabet coréen. Car en province les hôtels ont beau porter un nom « occidental », les panneaux sont tous en coréen, y compris celui portant le nom de l’hôtel. Savoir déchiffrer l’alphabet nous a ainsi aidé à trouver le « Good Morning Hotel » à Jeonju… On doit pouvoir faire sans, mais c’est quand même appréciable à 23h dans une ville inconnue.
Sachez aussi qu’on peut facilement trouver des cartes dans les gare et les offices du tourisme. Mais, attention aux échelles qui ne sont quasiment jamais justes, attention aux orientations qui ne sont pas toujours vers le nord, et attention aux noms des rues car les rues n’ont quasiment jamais de plaques. Une fois qu’on sait cela, on s’en sort. Mais dans un premier temps n’hésitez pas à avoir des papiers imprimés avec le nom de vos hôtels et leur adresse, car il est plus simple de montrer aux autochtones les adresses imprimées que de leur montrer sur un plan ou pire… de leur épeler !