Petit chronique clin d’oeil à Pâque publiée sur Save My Brain. Non c’ets pas infantile du tout tiens…
S’il y a un avantage à grandir dans une famille de tradition catholique c’est bien la fête de Pâques ! Chaque année, au premier lundi d’avril, on pouvait être sûr que le jardin allait faire éclore toute une gamme d’œufs, de cloches ou de poules en chocolat. Au pire, un énorme lapin au chocolat nous attendrais à table, juste après le gigot.
Ah qu’elle est chouette la fête de pâques dans ces conditions: de la viande, du chocolat, la famille et la chasse aux œufs!
Selon les moyens de chacun on frisait la crise de foi, mais l’année d’après on avait tout oublié et on engloutissait de nouveau une quantité anormale de cochonneries sucrées. Tant pis pour les risques sanitaires, le lapin n’avait qu’a pas commencer.
Seulement avec l’âge, les cloches semblent plus fainéantes. Au lieu des dizaine d’œufs cachés à travers le jardin on ne trouvera plus que deux-trois chocolats planqués entre les jardinières. On apprend à revoir nos souvenirs naïfs à l’échelle de la réalité; Never-Land c’était avant.
Bon, c’est sûr, c’est pas facile à digérer. Et il faudra sans doute manger plus de chocolat que l’année précédente, histoire de s’en remettre.
Mais ça ce n’est pas le plus grave.
Ce qui est vraiment grave c’est …
Marrant la crise de FOI à Pâques (foi = croyance) … ben alors la tradition catholique est perdue depuis que les cloches et le lapin (oh l’animal sympathique que voilà) se font plus paresseux ???
Remarque, la « crise de foie » est une spécificité française, ça n’existe nulle part ailleurs … ailleurs on parle au mieux d’embarras digestifs … parce que le foie, eh bien … lui il filtre et la vésicule, avec l’apport de chocolat, elle a bien du boulot. N’empêche, une fois par an, même pour une non catholique … ce que c’est bon !