Elle est tombée la citadelle. La-Grande-Dame-froide lui a foutue une torgnolle plus forte que les autres et voila les étroites murailles de cynisme tombé à terre. Elle a été dure La-Gande-Dame sur ce coup là, elle tentait déjà de saper
Les fondations depuis plusieurs années mais là elle a tapé très fort et très vite alors qu’Elle elle était occupée sur un autre front.
A travers la fumée des ruines écroulées et au milieu des décombres empoussiérés Elle, elle n’avait pas fière allure. La-Grande-Dame lui a fauché son armure et a cassé son oriflamme. A genoux près d’une flaque de vomi elle s’est dit que c’était un coup de trop, que cette fois ci elle devrait peut être pas se redresser, que de toute façon ça valait plus trop le coup.
Et pis y eut ce bouton d’or. Drôle de petite plante carnivore déguisée en fleure de champs. Planté au milieu des décombres comme une mouche sur la soupe il a suffit à détourné Ses yeux du triomphe de La-Grande- Dame.
Et Elle, elle a décidé de se reconstruire une petite cabane avec les vielles pierres de la forteresse. Elle l’a construit tout autour du bouton d’or mais elle l’a construite a taille humaine. Ni trop grosse ni trop petite. Ce n’est plus trop une citadelle mais encore un peu une maison d’utopie, un brin trop coloré pour être honnête, mais assez franche et douloureuse pour être réelle.
Espérons que la plante carnivore aux reflets colorés se révèle plus solide que le timide brin de beuh qui fut fumé il n’y a pas si longtemps…
Je l’aime cette drôle de princesse qui se prend pour une grenouille. Et même si son bouton d’or me fait encore peur, j’espère qu’il sera assez solide pour l’abrité des sables mouvants et savoir plier sans rompre.