Baume au coeur…
Se réveiller dans l’étreinte affectueuse de deux bras penauds à l’idée de devoir vous libérer. Sentir un souffle retenu caresser le dessous le l’oreille. Entendre un bougonnement endormi quand on remue pour se libérer. S’abandonner finalement à un Doudou jaloux.
Se réveiller de nouveau au tintement d’une cuillère dans une tasse, sentir le lit se creuser quand il s’assoit sur son coté. Sentir la douce amertume des effluves du café qu’il a préparé. Supporter le chatouillis des lèvres qui vous disent de prendre votre déjeuner au lit.
Refuser juste pour qu’il vous redresse avec fermeté et vous donne la brioche à la becqueté. Attendre qu’il finisse par vous lever presque contre votre gré. Se plaquer finalement contre lui en l’empêchant de bouger par une pluie de baisers.
Le laisser enfin s’en aller en l’accompagnant à moitié. Le regarder s’en aller sur un trottoir enneigé. S’en retourner chez soi dans une atmosphère gelée mais sous un soleil printanier.