Hier, le chéri est parti skier avec les copains pendant que bibi travaillait dur au boulot.
Je suis jalouse!
Mais pas tant que ça. Pendant de longues années j’ai haïs le ski, ça ne m’amusais plus du tout.
On partait à chaque fois pour une semaine complète, avec obligation de « rentabiliser » le séjour. Y allant avec de très bons skieurs, c’était vitesse, vitesse, vitesse, alors que perso je suis plutôt ski promenade. Ce qui fait qu’au final une semaine de vacances se transformait en marathon à la descente, à jongler entre les touristes parisiens, les autochtones suicidaires et mon envie fréquente de jeter mes skis sur le dernier con qui m’était passé devant.
Et puis j’ai découvert le plaisir d’aller skier une journée ou un weekend hors saison.
Tout est différent dans ces conditions. Je recommande cette façon de faire qui, quoiqu’un poil plus cher, rend le plaisir intact ; moins de gens sur les pistes (donc moins de cons), une flexibilité au niveau de la météo (pas besoin de skier sous le blizzard), et le coté satisfaisant de pouvoir pérorer de retour de weekend : « ah bah tiens, hier j’étais au ski ».
Donc, mon cher papa qui lit ce blog, même si tu m’a quasi écœurée du ski à me faire dévaler des pentes sans répit tous les hivers pendant 17 ans, saches que j’apprécie maintenant d’avoir un bon niveau de ski pour sortir avec des amis, même si hier ils m’ont abandonnée lâchement :p
Et dire qu’on mangeait des nouilles et des patates pendant le reste de l’année pour lui faire plaisir d’aller au ski…… lol, mais le baton raide de la skieuse aigrie serait il devenu souple et agile roseau??? Le vilain canard des pistes serait il devenu le cigne des neiges??? Ou est ce l’effet de l’amour qui transforme les choses??? Je savai bien que toutes ces heures perdues à la pousser sur les pistes serviraient à quelque chose… Un Popa ça peut pas ce tromper….
Coucou, contente de pouvoir laisser un p’tit mot, un bonjour au popa en passant, qui se rappelera peut être de moi 🙂
Pareil, je vais essayer de me faire un jour au ski Samedi prochain. Les pistes les plus proches sont à une heure d’ici, ce serait con de rater la petite saison écossaise (ils n’ont pas eu de neige sur les pistes depuis trois ans apparemment).
mes souvenirs de ski remontent à la classe de neige … et sont constitués d’une semaine complète allitée pour otite et angine, pendant que mes petits copains aprenait les rudiments skieux.
Cela a été d’un avantage certains : chocolat chaud à volonté, parties de jeu avec le directeur (j’étais la seul malade et lui était un petit jeune qui aimait les gamins), macramé, faire du papier recyclée, tailler des flûtes dans du bois, et s’avaler des pots industriels de compotes de pommes alors que les copains eux devait en négocier un bol à la cantine !
Le couac a été quand je suis sortie de mon lit vu que j’étais incapable de faire le chasse neige pour le ski de descente. Le mono a bien essayé de m’apprendre mais pas top – retard trop important. Donc on m’a appris à faire les igloos et les bonhommes de neige.
Par contre j’adorais le ski de fond. Superbes ballades !!
Depuis je n’ai jamais remis les pieds sur ces machins là…..