Bon, il serait peut être temps de vous expliquer mon grand silence, non ?

Parce qu’avec tous ces jours sans billets et les quelques publi-rédactionnels qui squattent la ligne, vous avez bien compris que je suis occupée ailleurs.

Et pas seulement à jouer les blogueuses influentes. Je travaille messieurs dames.

Pas un vrai travail évidemment. Sinon ça en serait fini de mon chômage et de toutes ces demandes de journalistes qui veulent interviewer de la blogueuse au chômage (mémo personnel : ne plus jamais mettre « fin de droit » dans un billet).

En fait je révise. Oui, sans déconner.

Parce que la mère Gima a fini de se recentrer vers de nouveaux objectifs professionnels. La carrière de libraire menant visiblement au chômage ou à l’irrémédiable Smic avec travail le week-end.

Donc je révise parce que je prépare un concours de la fonction public pour être… bibliothécaire.

Ce n’est pas que cette carrière éveille en moi des trémolos émotifs, mais elle à des gros avantages. Dont : être un job que j’aime et une carrière à ma mesure, avoir une implication adaptable et un temps de travail qui me laisse m’occuper des mes blogs en parallèle. Et si avec ça je peux avoir la sécurité d’un emploi public alors que demande le peuple ?

Donc voilà, depuis un mois j’ai retrouvé une chose que je pensais avoir laissé derrière moi : les révisions.

Pour la peine je me suis même offert des cahiers tout neufs et tout beaux, pour me motiver. Et j’ai de nouveaux bouquins à lire. Et je fais des fiches de synthèse. Et même que prochainement je vais aller réviser en bibliothèque.

A 28 ans, j’vous jure…

Et avec ça j’ai un stress monstre à l’idée de ne pas réussir ce concours. Voire pire, à ne pas être éligible aux oraux.

J’ai déjà commencé à somatiser. Remarquez, là-dessus je suis en avance, l’écrit n’a lieu qu’en juin.

Bref.

Vous comprenez qu’avec ça je manque un peu de temps pour faire vivre les deux blogs, livrer des rédactionnels, avoir une vie sociale et gérer aussi les multiples rendez vous que m’infligent le dentiste et son pote le phlébologue.

Toutes mes excuses donc… on va essayer de faire avec.

*retourne mâchouiller son crayon en prenant un air inspiré*