Après notre arrivée à Bern, nous nous sommes donc rendus dans le petit village de Trubschachen, la patrie (pour ainsi dire) de Kambly. Et la marque est ici si célèbre et implantée dans le paysage culturel suisse que nous nous y sommes rendus en train Kambly ! Car la marque de biscuiterie est en partenariat avec la région pour dynamiser la ligne ferroviaire qui dessert l’usine mais aussi l‘univers Kambly !
Si je connaissais auparavant ces biscuits pour en consommer moi-même et pour vous en avoir déjà parlé, j’étais loin de me douter de l’importance de cette marque en Suisse. Car ce n’est pas seulement une success-story helvétique, c’est aussi une histoire de valeurs et d’engagement qui a laissé sa trace dans la petite et la grande histoire locale. A l’exemple de ce qui s’est passé pendant la seconde guerre mondiale : la marque a tout simplement cessé de produire pendant les conflits mondiaux pour ne pas rogner sur la qualité alors que les matières premières se faisaient trop rares et de mauvaise qualité ! Une décision qui pourrait s’apparenter à un suicide commercial, mais qui a fait grande impression sur le consommateur.
Même si, en tant que blogueurs, nous avons pu rencontrer le monsieur Kambly actuel et visiter les chaines de production, je pense qu’un passage sur le site historique de la marque est la meilleure façon de découvrir cette marque et ses valeurs, omniprésentes dans toute la production. Le site de Trubschachen est conçu comme une porte d’entrée dans leur univers avec, à la fois, un magasin d’usine, un café, un atelier de biscuiterie et des animations historiques. Une triple motivation pour vous pousser à venir déguster et découvrir l’univers Kambly !
Et vous pouvez me croire, ça se bouscule dans le magasin d’usine !
Je n’avais encore jamais gouté la spécialité historique de la marque (la Fine Crêpe, également appelée Bretzeli en Suisse) mais je suis aussi repartie avec mon petit paquet à prix « cassé» sous le bras, le magasin vendant ce qui est retiré de la chaine production car « pas assez parfait ». Et vous ne pouvez pas imaginer à quel point les critères de sélection sont drastiques sur les chaines de production. En France il est peu probable qu’une marque pousse à ce point la qualité…
C’est tellement « suisse » me direz-vous, que le terme de « biscuit haut de gamme » prend toute sa mesure sur place. Pour la marque, ses biscuits symbolisent un art de vivre pour les personnes exigeantes qui savent jouir des moments de la vie. Et ceci explique surement le prix assez élevé des biscuits Kambly en magasin car ils ne font aucune concession sur la qualité. Et ça se ressent forcément sur des marges de matière première incompressibles.
Mais bon, si nous étions invités à venir discuter du style de vie Kambly, on a aussi pu jouer nous aussi aux maitres pâtissiers Kambly. Et Mr Kambly s’est lui aussi prêté au jeu après nous avoir fait visiter l’espace historique Kambly ! Un sacré moment où l’on a pu préparer des créations de la marque de façon artisanale, mais aussi créer notre propre biscuit à partir de certaines spécialités de la marque.
Regarde bien maman, je cuisine avec unr journaliste du mag’ de Sophie Dudemaine 😉
Et à ce jeu-là, c’est Isa qui s’est amusée à relooker les célébrés Florentins (appelés « Mandelcaramel » en Suisse) :
(comparez avec la version originale)
Et pour le plaisir des yeux, voici quelques clichés de cet atelier cuisine très sympa et sûrement trop gourmand 😉
Du coup, si vous voyagez en suisse, je ne saurais trop vous recommander d’aller faire un tour là-bas car la boutique est certes d’un intérêt gourmand inégalable (et économique vu les prix pratiqués), mais les espaces culturels sont aussi intéressants.
Et à défaut, si vous ne voyagez pas, sachez que vous pouvez découvrir les gâteaux Kambly au salon du chocolat de Paris. Une fois qu’on a croqué dedans, je vous assure qu’on comprend qu’il faut parfois faire le choix de payer un peu plus cher une boite de gâteaux pour comprendre ce qu’est vraiment un bon biscuit (même en supermarché ;-)).
Merci encore aux équipes Kambly et Havas pour ce voyage épuisant mais trèèèès gourmand !
Cet article est sponsorisé par Adrider.