A nouvelle année nouveaux souhaits de bonne année.
Et force m’est de constater que d’année en année les textos se multiplient, les emails affluents et les messages Facebook se démultiplient.
Mais qu’en est-il de la vraie tradition des vœux de nouvelle année?
Celle qui nous faisait souhaiter la joie, la santé, la prospérité en y mettant un bout de cœur et un souhait à proprement parlé ?
Les gens y pensent-ils lorsqu’ils textotent des messages standard à tout leur répertoire ?
Le souhaitent-ils vraiment lorsqu’ils lancent un « bonne année » à leurs collègues ou leurs contacts professionnels ?
Qui se donne encore la peine d’écrire une carte de vœux en y rédigeant de vrais souhaits ?
Je me sais très vielle France lorsque je récrimine à ce propos, mais les faits sont là …
Où est passé le fond et la forme des vœux de bonnes années ?
J’envie nos voisins anglais qui font perdurer cette jolie tradition des cartes de vœux, et je m’applique chaque année à envoyer des cartes en étant sincère dans les vœux qui y sont prononcés.
Pourtant, j’en envois de moins en moins.
Car … que valent des vœux qui ne sont pas salués en retour ?
A force d’envoyer des cartes sans réponse pendant 1,2, 3 voir 4 ans, j’ai fini par ne plus écrire à ceux qui ne donnent pas signe de vie en retour.
C’est bien triste, mais les vœux de la nouvelle année sont aussi une excuse pour reprendre contact avec ceux qui s’éloignent.
Si ceux-ci ne souhaitent pas faire l’effort de saisir cette occasion …
…il faut peut-être garder ses vœux pour soit.
Non ?