L’année dernière pour ainsi dire, je passais énormément de temps dans les trains. Cette activité voyageuse a fortement ralenti, de par les finances mais aussi par la fin du célibat géographique. Je n’ai plus besoin de prendre le train tous les quinze jours pour voir le chéri.
Et avec le recul j’avoue que ça me manque ces périodes de transit, même j’apprécie de ne plus courir après les train. J’avais fini par m’approprier ces fauteuils de train. C’était un bout de mon salon où la fenêtre prenait une tout autre dimension. J’affrontai les tangages à l’aide d’un lecteur à la play-list dédiée. Et lorsque je le souhaitais je dévorais à toute vitesse les livres que j’avais choisi pour m’accompagner au rythme de ces trains à grande vitesse. A cette vitesse je dévorais d’ailleurs 3 livres par mois rien que dans le train. J’avais aussi appris à faire fi de mes compagnons de voyage et je montais dans le tgv comme une habituée des lieux. C’était un bout de chez moi qui me permettait de suivre aussi le rythme des saisons en regardant les différentes culture et couleurs de feuilles dans les campagnes traversées.
Maintenant il est plus exceptionnel pour moi de prendre le train et j’ai l’impression de ne plus monter dans « mon » train puisque ce ne sont plus les mêmes trajets que j’effectue… Quelque part, oui, ça me manque à chaque fois que je monte dans un train.
J’ai connu ça aussi, pendant 1 an… je n’ai jamais autant lu de livres et jamais autant dépensé d’argent 😉
J’ai fait ça aussi tous les 15j pour aller voir mon ex à Toulouse.
J’étais armé de mon lecteur mp3, de revues et de ma DS.
C’était le présage d’un bon week-end.
Ca me manque aussi, surtout celle ville que j’adorais
Il y a 2 ans…
ça me rappelle des souvenirs aussi, d’un périple parisien pour aller voir mon homme et où au retour j’ai falli louper mon TGV, j’ai jamais autant couru dans Montparnasse.
En fait si on regarde bien une bonne partie des passager des trains en retour de week end son dans « leur » train de retour ^^
[…] peut-être ce billet datant de 2008 et que j’avais tout simplement appelé « Mon train et moi ». Car les trains en France, je les connais un peu comme ma […]